Généanniversaire – Claire Rose MILLIER (sosa 113)
Pour ce généanniversaire, je me replonge dans la généalogie maternelle de mon chéri et je vous emmène en Isère. D’abord à Chantesse, petit village situé entre Grenoble et Valence qui oscille depuis la fin du 18e siècle entre 200 et 300 habitants.

Claire Rose MILLIER y naît le 5 août 1763. Fille de Michel (1721-av. 1839) et Rose LOCHON (vers 1724-1767), elle est baptisée le jour même de sa naissance avec pour parrain Antoine VACHON dit BERGER et pour marraine Claire ROUX. Elle est la quatrième d’une fratrie de cinq enfants : Marie (1753-?), Joseph Laurent (1757-1839), un garçon mort avant son baptême (1761), Charles (?-avant 1833).
De son enfance, je ne sais pas grand chose comme souvent pour les femmes de nos généalogies. Alors qu’elle est toute jeune adolescente, âgée de 16 ans à peine, elle épouse François MEYNIER (1757-1835), 22 ans. François est le fils d’Antoine (1717-?) et Dominique CHAMPION (1720-1774).

La cérémonie religieuse a donc lieu à Chantesse, certainement dans l’église paroissiale Saint Pierre. Sont présents François CARTIER, Michel MILLIER, François MANTHE et Jean SIMIANT, mais seuls les deux premiers signent l’acte.

Après son mariage, Claire Rose s’installe avec son époux à Vinay, un bourg d’environ 2300 habitants situé à 10 km au sud de Chantesse . C’est là que vont naître les trois enfants du couple :
– Rose. Née en 1785, elle épouse Jean-Baptiste VOUREY (1776-?) en 1807 et donne ensuite 6 petits-enfants (4 garçons et 2 filles) à Claire Rose. Elle décède en 1834.
– Jean Pierre. Il est le sosa 56 de mon chéri. Il est né en 1795, se marie en 1828 avec Marie RODET (an XI-?) qui lui donne 5 enfants (4 garçons dont des jumeaux et 1 fille). Il s’éteint en 1861.
– Thérèse Euphrosine. La dernière de la fratrie naît en 1804, elle épouse Antoine FRANÇOIS (an IX-?). A ce jour, je n’ai pas cherché si des enfants sont nés de cette union. Thérèse décède en 1873.
Le couple est installé au lieu-dit La Blache, dans la plaine qui se trouve à l’ouest de Vinay. François est dit travailleur, certainement travailleur de terre ou journalier, c’est à dire un ouvrier agricole employé à la journée (source Les Métiers de nos Ancêtres).

Le couple ne semble pas avoir quitté La Blache après son installation puisque c’est là que Claire Rose s’éteint le 14 mars 1825. François lui survit jusqu’au 23 octobre 1835.
