Branche Valmalle,  Généalogie

« Mon » poilu

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Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire – enfin ce que j’ai pu en reconstituer jusqu’à présent – de « mon » poilu. Il n’est pas mon ancêtre direct mais le neveu de mon Sosa 32, Auguste Valmalle, et donc le cousin de mon Sosa 16, Maurice Valmalle.

Odilon Louis Valmalle nait au Crouzet sur la commune du Pompidou (Lozère) le six du mois de septembre mil huit cent soixante-onze, à dix heures du matin de Laurent Valmalle, cultivateur, âgé de trente-trois ans, et de Sophie Clément, sans profession, âgée de trente-trois ans. Les témoins sur l’acte de naissance sont Louis Gout, instituteur, âgé de vingt-six ans, et Auguste Laget, facteur, âgé de quarante-cinq ans.

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Son acte de naissance. Source : AD 48 – A E 115/10 – Naissances, mariages, décès (1871)

 

A l’âge de 26 ans, le 6 novembre 1897, il épouse Mélanie Antonine Pontier à Durfort (Gard). Là, je dis merci la mention marginale sur l’acte de naissance !! Sinon, j’aurais difficilement pu le tracer. Je n’ai pas encore cherché comment et où il a rencontré sa future… mais c’est noté dans mon dossier « à faire ».

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Distance Le Pompidou-Durfort. Source : Google Maps

Il est de la classe de 1891. Grâce à sa fiche matricule consultable en ligne sur le site des AD de Lozère, j’en ai appris un peu plus sur lui…
D’abord, sur son physique. Le Dr Grillière p.69 de son article de 1915 que la taille moyenne des hommes en France en 1891 est 1m65, Odilon Louis est donc plus petit que la moyenne puisqu’il mesure 1m61… Il n’a pas de marques particulières. ses cheveux et ses sourcils sont châtain foncé, il a les yeux gris, un front ordinaire, le nez long, la bouche grande, le menton rond et le visage ovale. Je n’ai malheureusement pas de photo pour vérifier.
Ensuite, sur son histoire. Il est incorporé comme soldat de 2e classe, à compter du 16 novembre 1892 sous le n°3449. Il est envoyé en congé le 16 novembre 1894, en attendant son passage dans la réserve de l’armée active. Il repart avec un certificat de bonne conduite. Il se retire à Monoblet, canton de Saint-Hippolyte (Gard). Au 28 mars 1897, son lieu de résidence est Fressac, sur le canton de Sauve (Gard). Le 15 juin 1898, il est domicilié à Durfort (Gard) et affecté au 17e Régiment territorial, régiment subsidiaire de Nîmes (Gard).

Suite à la mobilisation générale du 2 août 1914, il est incorporé le 26 septembre 1914 comme soldat de 2e classe. Il a participé à la « campagne contre l’Allemagne », au sein du 117e Régiment d’infanterie coloniale, sous le matricule n°653.  Il est décédé le 2 mars 1915, à l’hôpital complémentaire n°71 à Dijon (Côte d’Or) des suites de ses blessures de guerre. Il était âgé de 43 ans.

Sa fiche MPLF. Source : Mémoire des hommes – Base des Morts pour le France de la Première Guerre mondiale

 

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