H comme Hautes-Alpes
Aujourd’hui, pas de focus sur une personne en particulier… J’ai choisi de m’attarder sur le service d’archives qui m’a permis de retrouver la trace de nombreux ancêtres de mon amoureux… et de pouvoir participer à ce challenge !
« Répondre aux nouveaux usages et améliorer la qualité de service public, ce sont les deux objectifs que s’étaient fixés les Archives départementales en mettant au point le portail e-services. Les Archives départementales des Hautes-Alpes innovent dans ce domaine et sont les premières en France à proposer une offre d’e-administration aussi complète. »
Alors, quand on lit ça et qu’on a l’habitude de râler parce que les Archives départementales du Gard – où se trouve plus de la moitié des actes concernant mes ancêtres – viennent seulement de commencer la mise en ligne de quelques registres d’état-civil, il y a de quoi sauter de joie… Je vous propose donc de faire un petit tour d’horizon de ces services innovants qui sont proposés.
Les tutoriels de recherche qu’on peut trouver sur le site sont plutôt classiques. On peut, par exemple, être aidé pour chercher un acte d’état-civil en répondant à quelques questions qui nous guide vers les bons registres, un titre de propriété en regardant les tutos vidéos en ligne sur la chaîne Youtube d’Archives en France.
Il y a également un état général des fonds qui permet d’avoir une vision globale des dossiers susceptibles de nous être utiles…
La réservation en ligne permet de préparer sa venue et de commander des documents à distance. Je n’ai pas encore testé ce service mais belle-maman m’a donné des informations complémentaires sur son père, il va falloir continuer les recherches ! J’ai déjà préparé une petite liste pour mon prochain passage dans les Hautes-Alpes…
L’annotation collaborative, outil déjà largement utilisé par différents services d’archives, permet à ceux qui le souhaitent de contribuer à l’enrichissement des contenus des collections des archives. Il est possible de commenter l’intérêt des contenus, en décrypter l’information ou signaler des sources complémentaires.
La collecte en ligne permet aux internautes de déposer des images numériques. C’est un moyen « d’accroître [les] collections et de sensibiliser les lecteurs à la collecte des archives privées, tout en mettant en valeur ces mêmes ressources. »
Il est également possible d’interpeler un archiviste soit par mail via des formulaires de contacts, soit en sollicitant un rendez-vous pour une visioconférence. Je pense bientôt faire appel à ce service pour des recherches un peu précises que je dois faire mais que je ne sais pas trop comment entreprendre…
Les Archives départementales des Hautes-Alpes ont ouvert tous leurs fonds à la numérisation (sous réserve des conditions de communicabilité) et proposent la numérisation à la demande. J’ai eu l’occasion de faire appel à ce service deux fois.
- Quand je cherchais l’acte de mariage de Paul Henri COINTE et Anne Marie Rose Joséphine MONDET le 29 juillet 1896 à Val-des-Prés. Il manquait une vue dans le registre d’état civil : j’avais bien la première page de l’acte mais pas la deuxième. J’ai donc, directement via l’icône dédiée dans le bandeau latéral, signalé l’erreur. Et une semaine plus tard, je recevais l’image par mail accompagnée d’un sympathique message me remerciant d’avoir signalé le manque et m’indiquant la mise en ligne prochaine de l’image. Effectivement, l’image est bien en ligne maintenant !
- Quand j’ai demandé la numérisation de cartes postales de L’Argentière – je vous en parlerai à la lettre L. Le lot de cartes postales qui m’intéressait avait déjà été numérisé, aussi j’ai reçu un devis se montant à 0 € et les images ont été versées très rapidement dans mon espace personnel sur le site des Archives départementales.
J’ai repéré une autre cote qui pourrait m’intéresser mais j’attends d’avoir fait appel à un archiviste pour savoir si ça vaut le coup de demander la numérisation…
Et bien que tout cela soit accessible depuis son canapé, ça n’empêche pas de se rendre en salle de lecture comme ce fut mon cas en juillet dernier et d’y être très bien accueillie et guidée… et j’ai même réussi à y traîner mon amoureux pour faire quelques recherches sur son pépé Bébert et ses frères et sœurs 🙂