B comme… Bernouin
Des Bernouin, j’en ai 11 dans mon arbre… Je ne vais pas vous en faire le catalogue, nous ne sommes pas là pour ça. Et puis, surtout, je n’ai pas encore assez d’éléments sur eux. Il faut que je continue à creuser cette branche.
J’ai choisi de vous parler d’Anne, ma sosa 49. Une des arrières-grands-mères paternelles d’Albert.
Elle naît le 26 novembre 1846, soit pile 129 ans avant moi, à Nîmes.
Elle est la fille de Jean Bernouin (°ca 1822- ?), matelassier, et de Justine Michel (°ca 1822- ?), sans profession.
Elle n’a pas encore tout à fait 16 ans lorsqu’elle épouse Isidore Gourdoux, qui en a 21, le 14 octobre 1863 à Nîmes.
Elle est dite cartonnière. Voici la définition qu’en donne l’Encyclopaedia Universalis : « celle qui fabrique ou vend du carton, des objets en carton ». Je pense qu’elle devait être employée dans une des usines de textile de la ville, peut-être celle où travaillait son père, à la fabrication des cartons d’emballage. En effet, la ville de Nîmes a obtenu de Louis XII, à la fin du XVe siècle, la permission d’établir une manufacture de toutes sortes de draps et d’étoffes de soie. Depuis cette époque, la ville a été un centre important dans l’industrie textile, surtout au XVIIIe avec le commerce de la soie et au XIXe avec le cachemire, jusqu’au début du XXe siècle. Comme dans de nombreuses autres industries, les enfants et les jeunes étaient employés à des tâches subalternes. Pour l’heure, mes recherches ne m’ont pas permis de confirmer mon hypothèse mais je continue à creuser de ce côté-là…
Dix-huit mois après le mariage, c’est la naissance de son premier enfant, un garçon prénommé Michel, le 13 mars 1865 à Nîmes, au n°8 de la rue Puits Couchoux. Malheureusement, Michel décède 4 mois plus tard, le 3 juillet. Son acte de décès n’indique pas de raison particulière à sa mort.
Le 28 novembre 1866, deux jours après ses 20 ans, elle donne naissance à Marie, toujours à Nîmes.
Marie est le dernier des enfants à naître à Nîmes. A une date encore inconnue, la famille à déménagé à Alès. C’est là que naît Isidore, le 8 mai 1869. Nous reparlerons de lui dans les jours à venir, tout comme de sa sœur Hermance Jeanne qui naît deux ans plus tard, le 11 juillet 1871, au n°5 de la rue Deparcieux.
Deux ans après, le 21 septembre 1873, la famille s’agrandit avec un autre garçon, Joseph (mon sosa 24).
Vient ensuite un autre garçon, Emmanuel Gabriel, le 29 juillet 1885.
Pour le moment, je n’en sais pas plus sur elle, si ce n’est qu’elle s’éteint en 1928. Est-ce à Alès ? Il y a de fortes chances. J’essaierai d’aller faire un saut aux AD du Gard ou aux AM d’Alès lors d’un prochain séjour un peu long dans mon sud natal…
Merci de m’avoir lue et à demain pour la suite du ChallengeAZ !
Sources :
- Abécédaire Le travail par la récréation : alphabet à colorier / dessin de H. Delalain, trouvé sur Gallica
- Archives municipales de Nîmes, mises en ligne sur Brozer – Téléarchives
- Encyclopaedia Universalis
- Fiche pédagogique du musée du Vieux Nîmes sur ses collections issues de l’industrie textile
- Hector Rivoire, « L’industrie textile de la ville de Nîmes », Extraits des Mémoires de l’Académie de Nîmes, 1853, mis en ligne sur le site nemausensis.com
- Archives municipales d’Alès, mises en ligne sur le site officiel de la ville.
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