S comme… Sommières
Sommières, c’est la ville où j’ai grandi. Dans la rue qui s’appelait autrefois de l’horloge et porte aujourd’hui celui de Marx Dormoy. C’est là qu’habitaient mes grands-parents Albert et Ginette, dont je vous ai dit qu’ils ont eu une place prépondérante dans ma vie. Toute petite, je jouais dans les cartons de la boutique, je passais de longs moments dans les tiroirs à chaussettes. Plus tard, à l’école primaire puis au collège, j’ai toujours mangé à la meilleure cantine du monde : la cuisine de mes grands-parents !
C’est aussi la ville où Albert s’est marié avec Ginette, le 23 janvier 1947, en présence des seuls parents de Ginette, André Frédéric Cambessède et Hélène Rosa Armand, ceux d’Albert, Joseph Louis Isidore et Rosita, étant décédés. Les nouveaux mariés ont tous deux signé le registre à la mairie qui se trouve tout contre la tour de l’horloge, surmontée d’un beffroi dont la cloche date de 1613.
Ils ont chacun un témoin, un oncle dont le nom de famille est Viala. Jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé que les deux familles soient apparentées… Je n’ai pas connu l’oncle de mon grand-père, Aimé Viala. Domicilié à Saint-Hippolyte-du-Fort, il a acheté à Sommières, au tout début des années 1940, un bâtiment au bord du Vidourle. Autrefois, il y avait là un moulin qui a été remplacé par une usine en 1828. Elle a été plusieurs fois agrandie, on y produisait de la laine pour faire les draps. Aimé la transforme en teinturerie et en distillerie qui fonctionneront jusque dans les années 1960. Après une quinzaine d’année d’inactivité, le bâtiment a repris vie dans les années 1970 avec l’Auberge du Pont Romain, le restaurant où nous avons fêté les noces d’or d’Albert et Ginette en 1997. L’auberge est aujourd’hui fermée et le bâtiment à la vente…
Par contre, je me souviens très bien de l’oncle de ma grand-mère, René Viala, à qui nous allions rendre visite lors de nos passages à Saint-Jean-du-Gard. J’ai même trouvé une photo de lui avec son épouse, Jeanne Cambessède, la sœur du père de ma grand-mère.
Sommières, c’est aussi la ville où est née et habite toujours ma maman – je l’embrasse très fort au passage !
Et pour tout ça, même si je vis aujourd’hui à l’autre bout de la France, Sommières aura toujours une place très très particulière dans mon atlas personnel.
Merci de m’avoir lue et à demain pour la suite du ChallengeAZ !
Sources :
- Abécédaire « Le travail par la récréation : alphabet à colorier / dessin de H. Delalain » trouvé sur Gallica
- Figure de la ville et chasteau de Somières située au pays de Languedoc à présent reduicte soubz l’obeysance du Roy, mise en ligne sur Gallica
- Sommières sur la base Mémoire
- Fiche de l’ancien moulin à huile sur la base Architecture-Mérimée
- Papiers de famille
5 commentaires
Ping :
Ping :
jmg013
J’ai visité Sommières et j’en ai un excellent souvenir.
guepier92
Ma sosa 37 est une Viala de Ferrières (34) son ascendance s’etend sur le Gard (Pompignan, Corconne). Le frere de mon AGP etait cordonnier a Sommières en 1921. Il etait domicilié faubourg du pont. Il a probablement connu vos arrieres grands parents 😊
Thierry
Delph Valmalle
Il y a des chances effectivement 😀